Tu n’as pas spécialement de marques ou de cicatrices visibles, ce qui peut te rendre la tâche plus difficile pour te faire comprendre. Tu as vécu des moments très difficiles et encore aujourd’hui, tu as toujours un parfum de mort qui te poursuit. Ton père avec son alcoolisme qui le met dans des états pas possible. Et bien sûr, ta mère, qui, malgré ses nombreuses tentatives, n’a toujours pas l’envie de vivre. Mais tu te dis que ça ira tant que tes sœurs seront là auprès de toi. Tu as aussi tendance à t’oublier et à te mettre de côté. Car tu n’as pas envie de penser à toi, mais au bonheur des autres, en particulier, celui de tes sœurs, que tu couves peut-être parfois un peu trop. Ta plus grande souffrance, c’est ta solitude.
Une jeune de la mission locale